Betty Divine is the main character of the first novel of Sabine Blanchard, a French architect and artist. Now, Betty embodies with humour the many lives of women in Dubai. Click and enjoy !
Je n'ai pas confondu Sand avec Snow. Le bleu turquoise de la mer ou le bleu azur d'un ciel de montagne me font complètement plaaaaaner. Maintenant, prenez le téléphérique et élevez-vous entre ciel et terre...
Weekend à Crans Montana chez J§J.
(Je suis plus à l'aise sur la palette graphique que sur les skis)
L'architecture de montagne nous bouleverse car elle est puissante, technique.
Masculine.
La décoration de montagne nous séduit car elle est douce, chatoyante, inspirée.
Féminine.
Chers Padawans, merci pour vos encouragements après le billet sur Jean Dujardin. J'ai senti l'audience gonflée à bloc. N'oubliez pas d'envoyer le lien à vos amiEs, à celles qui s'octroient le plaisir du "girly", (parfois en cachette). A celles pour qui "Etre une femme libérée, c'est pas si facile" (dixit notre maître à toutes : Cookie Dingler )
Vers le 21 Mars,
"Claudette for ever" !!!! Préparez vos habits de lumière !
Lana del Rey, chanson d’une très très jolie poupée…
Nous les filles, on a toutes au moins une fois joué à la poupée.
Habiller. Déshabiller. Rhabiller. Découper. Superposer. Bricoler des trucs…parfois improbables. Il arrive même que par mélange des genres, on se soit créé un style, très personnel, voire avant-gardiste :
Passé ces balbutiements, on apprend à associer les couleurs, à comprendre l’harmonie des formes et des matières. On appréhende la simplicité. Les mamans se rassurent, le goût pour la mode commence à venir :
Puis arrive l’adolescence. Les jeunes filles sont vite rattrapée par les diktats du look.
« Talk to your daughter before the beauty industry does » est un clip édifiant sur la course effrénée à la perfection, imposée par la publicité omniprésente :
Quelques années plus tard, on s’installe dans notre vie de femme. Parfois les choses ne se révèlent pas aussi facilement que prévu. Avec le temps qui passe, le travail, la famille, le désir d’élégance vient à s’estomper. Il arrive qu’on se complaise dans une forme d’imposture. On enfante, on s’assagit, on opte pour le camouflage, on n’arrive plus à se retrouver dans le miroir.
Extrait du roman: Betty doit trouver une robe en urgence dans sa garde robe. C’est la panique pour cette inconditionnelle du bleu de travail…
Il y a des obligations qui vous piègent dans votre dressing, tel un safari couture dans une jungle hostile : l’empilement de combinaisons de travail est de toute évidence une contribution engagée à une forme d’art contemporain. L’absence de soierie, l’évitement au velours, l’allergie simulée aux lainages chics témoignent de mon renoncement évident aux efforts vestimentaires. Faudrait-il que je lâche la corne dure du treillis pour la transparence du gaz, du tulle, de la dentelle. L’écriture se charge de ma fragilité et non l’habit. Ne sommes-nous pas toutes à la recherche d’une robe claire obscure, bavarde et muette, souple comme le néoprène, et puissante comme l’acier. Une robe reproductible à l’infini comme autant de jours qui passent, jetable et recyclable, superposable comme les états d’âme, criarde pour les sourdes et percluse de boulons pour les aveugles, un robe soutane et guêpière, enveloppante comme un paquet cadeau, mais blindé comme le coffre d’une banque.
Une robe qui dévoile sans trahir ?
Une robe ?
Il n’est pas toujours simple de trouver sa véritable identité en terme d’image. Heureusement les stylistes sont là pour remédier à notre errance vestimentaire ou simplement à nous éclairer dans notre recherche identitaire !
Je vais vous parler de mes amies Berivan et Marie, et de leur très jolie marque Van Bery.
La première est créatrice diplômée de l’Académie des Beaux Arts d’Anvers et la seconde est diplômée d’une grande école de commerce, ex financière dans une banque d’investissement.
Van Bery était présent à la Fashion Week de Zurich et j’étais là pour découvrir leur collection printemps/été 2012 …
Ensemble, elles redessinent les contours de la féminité d’aujourd’hui, puisent les influences rétro des silhouettes d’antan et les saupoudrent de teintes tendres et coquettes. Pas de nostalgie toutefois pour Van Bery qui adopte tous les codes du confort actuel pour une allure girly sans excès.
La raison première de Van Bery, c'est la robe, ou plutôt la petite robe, de saison, et qui s'adapte à toutes les circonstances, que l'on peut porter de jour avec une veste, un chandail ou en version cocktail avec des talons de couleur et un rouge à lèvres aussi vif qu'aguicheur. Ces robes ont des airs de Lolitas, mais n'enfreignent pas les règles, elles n'ont que des vertus vitaminées ! Van Bery privilégie le souvenir, le rétro mais dépoussiéré. Pour preuve, le vintage est au coeur des recherches de cette marque créée par Berivan Meyer et Marie Tournant, mais il est repensé, actualisé et ne garde rien de trop nostalgique..
Ah qu'il est bon d'être virtuellllllle !
Bonne lecture, cher Padawan de mon coeur qui n'oublira pas de voter pour moi sur la vignette Cosmopolitan, les chapitres 1.8 à 1.12 sont à votre disposition dans la rubrique Roman de ce blog.