vendredi 29 juin 2012

Stronger than Before







A la veille de ce l'on appelle communément "les vacances d'été", je fais le bilan de cette blogstory, commencée le 11.11.11...
Contre vents et marées, Bettydivine a maintenu le cap et c'est grâce à vous ...
chers Padawans "mystère"... 
Alors simplement merci.







A la semaine prochaine !!!

dimanche 17 juin 2012

Safari Baccalauréat


(Ce billet s'adresse aux parents contraints de trouver des solutions pour leurs enfants passant les épreuves de l'Education Nationale à une distance très éloignée de chez eux...)




Lyon, juin 2009


Depuis plusieurs années, les petits séjours « à thème » deviennent très « tendance »… Comme les détours  récréatifs chez les grands Chefs pour y tenter le Lucullus pyramidal avec moelle aux truffes sur croûte de langoustines... On connaît les chèques cadeau « Relais Château », les maudits week-ends rendus obligatoires grâce à vos collègues qui se sont côtisés pour vous offrir un saut à l’élastique ou encore le plan Thalasso alors que vous détestez l’eau.

Et bien moi, j’ai testé le safari « Examens ».

Tout d’abord, on se présente au petit hôtel le plus proche du lieu d’examen avec une curiosité mal dissimulée. Contre toute attente (car vous avez le sens de l’aventure en choisissant hasardeusement un hébergement sur Internet) l’endroit est décoré avec un charme fou : cuirs chocolats, murs écrus, photos noir et blanc  à la Ernest Hemingway. Ca y est, vous y êtes enfin. Et avec ce lys qui vous attend dans la salle de bain, le séjour promet d’être agréable.

La clim est au maximum car le temps est orageux. La journée se termine et il est temps de se trouver une petite assiette lyonnaise pour répondre à votre léger creux. La Petite révise encore quelques pages de philo pendant que, de votre coté, vous blindez de moult manières possibles le réveil du lendemain. Ca y est, toute la direction de l’hôtel est au courant que votre fille passe son bac de philo et il n’est pas question d’envisager la panne annuelle pour les heures à venir.

La nuit est agitée. Très agitée. Vous avez pourtant pris soin de l’attaquer avec pléthore de pilules favorables à l’endormissement. Nuit fiévreuse donc, la Petite disparaît de votre champs de vision pour trouver refuge par terre. Ambiance safari assurée sur la moquette grège, vous êtes étonnée de la retrouver entre le frigo et la poubelle en osier.

Ca y est, le réveil va sonner. Vous préparez déjà dans votre tête les mots liquides à l’idée du feu follet que va déclencher la sonnerie du téléphone.
Comme prévu, la Petite explose de colère et refuse tout net d’avancer à la manière d’un vieil âne sous prétexte que la nuit en pointillé est de mauvais augure pour la suite et qu’elle a déjà ruminé la philo toute la nuit dans son demi-sommeil. Elle veut rentrer à la maison. A ce moment, vous sortez votre fiole de mots-super-dopant : « Va donc prendre ta douche dans la salle de bain et ça va aller ! »

Ca marche. Elle revient avec le sourire aux lèvres en vous disant qu’après tout, elle connaît son cours par cœur puisqu’elle en a effeuillé les moindres recoins toute la nuit durant.

La Petite vaque à son épreuve dans le quartier proche et vous restez toute seule dans la salle du petit déjeuner entre les hommes d’affaires et les touristes à faire semblant de regarder le journal avec intérêt.
Les 8 heures du matin approchent.
Personne ne relève l’Evènement dans la salle.
Impossible d’avaler quoique ce soit, pas même la petite cerise lustrée qui vous fait de l’œil dans la corbeille à fruits. L’imagination remplit votre tasse comme une flaque résurgente. Vous imaginez la Petite défaillir sur sa chaise à la lecture de son sujet. Vous tendez l’oreille si une ambulance ne traverse pas le quartier. Votre portable reste muet. Le temps devient farineux et produit des grumeaux toutes les demi-heure.

Comme vous ne tenez plus en place dans la chambre, vous vous dites que Lyon est quand même une jolie ville et que ce serait dommage de ne pas en profiter.  Vous êtes alors prise d’une agitation compulsive sur la carte bleue. Elle « seule » peut vous faire penser à autre chose qu’à Sartre et sa bande de copains névrosés.

Midi approche avec son grumeau de trop. Vous attendez la Petite avec ce petit air niais qui force sur la décontraction, déjà prête à décapsuler une autre fiole de mots-magiques-super dopant…pour l’épreuve suivante : les maths !!!

On toque. Le bruit court est-il tinté de joie, de légèreté ou de désespoir ?
Le sourire de la Petite vous met en confiance. Vous rangez votre fiole pour plus tard. Vous écoutez la triple copie double reportée à voix haute et trouvez votre fille totalement géniale parce que la philo ne fait plus partie de votre quotidien depuis longtemps !
On se recentre. Le safari continue avec ses embuscades, ses retenues face aux peurs…et surtout les vôtres d’ancienne bachelière. Les munitions filent. On recommence le même périple jusqu’au lendemain.
6H30. En bon safariste, vous appréciez le lever du soleil adoubant cette nouvelle journée de traque dans les herbes folles.

Midi. Toujours ce même sourire après l'épreuve de mathématiques.
Cette fois la voiture est prête sur le parking, pique nique à l’arrière. Vous tracez la route vers la Suisse.
La Petite vous dit alors :
« Moi j’aime bien passer le bac ».

Vous vous sentez soudain très fatiguée. La semaine prochaine, tout recommence. Cette fois, cinq jours d’affilé...
Avec un joli trophée à la clé.

La Petite et la Grande.





lundi 4 juin 2012

Moultipass ^%§¨+°?&"@ ù *!!!












Ah qu'ils sont loin, ces moments où on voulait sortir de sa bulle et se frotter au monde extérieur...




(extrait du Roman betty Divine)


Et maintenant, à vouloir jouer les moultipass,
les hop-hop-hop de service,
les "Parceque je le vaux bien",
tout s'emballe.
Chers padawans de mon coeur, je vous le dis,  cette semaine, je n'aurai pas le temps d'émettre une pensée positive...



Mais...dans quelques jours,
 je vous promets une belle histoire autour d'un évènement majeur dans la vie d'un Homme et d'une Femme,

LE BACCALAUREAT FRANCAIS !!!