vendredi 25 novembre 2011

Parlons Femme, parlons Mode










Lana del Rey, chanson d’une très très jolie poupée…



Nous les filles, on a toutes au moins une fois joué à la poupée.
Habiller. Déshabiller. Rhabiller. Découper. Superposer. Bricoler des trucs…parfois improbables. Il arrive même que par mélange des genres, on se soit créé un style, très personnel, voire avant-gardiste :



Passé ces balbutiements, on apprend à associer les couleurs, à comprendre l’harmonie des formes et des matières. On appréhende la simplicité. Les mamans se rassurent, le goût pour la mode commence à venir :




Puis arrive l’adolescence. Les jeunes filles sont vite rattrapée par les diktats du look.
« Talk to your daughter before the beauty industry does » est un clip édifiant sur la course effrénée à la perfection, imposée par la publicité omniprésente :




Quelques années plus tard, on s’installe dans notre vie de femme.
Parfois les choses ne se révèlent pas aussi facilement que prévu. Avec le temps qui passe, le travail, la famille, le désir d’élégance vient à s’estomper. Il arrive qu’on se complaise dans une forme d’imposture. On enfante, on s’assagit, on opte pour le camouflage, on n’arrive plus à se retrouver dans le miroir.

Extrait du roman: Betty doit trouver une robe en urgence dans sa garde robe. C’est la panique pour cette inconditionnelle du bleu de travail…
Il y a des obligations qui vous piègent dans votre dressing, tel un safari couture dans une jungle hostile : l’empilement de combinaisons de travail est de toute évidence une contribution engagée à une forme d’art contemporain. L’absence de soierie, l’évitement au velours, l’allergie simulée aux lainages chics témoignent de mon renoncement évident aux efforts vestimentaires. Faudrait-il que je lâche la corne dure du treillis pour la transparence du gaz, du tulle, de la dentelle. L’écriture se charge de ma fragilité et non l’habit. Ne sommes-nous pas toutes à  la recherche d’une robe claire obscure, bavarde et muette, souple comme le néoprène, et puissante comme l’acier. Une robe reproductible à l’infini comme autant de jours qui passent, jetable et recyclable, superposable comme les états d’âme, criarde pour les sourdes et percluse de boulons pour les aveugles, un robe soutane et guêpière, enveloppante comme un paquet cadeau, mais blindé comme le coffre d’une banque.
Une robe qui dévoile sans trahir ?


Une robe ?
Il n’est pas toujours simple de trouver sa véritable identité en terme d’image. Heureusement les stylistes sont là pour remédier à notre errance vestimentaire ou simplement à nous éclairer dans notre recherche identitaire !


Je vais vous parler de mes amies Berivan et Marie, et de leur très jolie marque Van Bery.
La première est créatrice diplômée de l’Académie des Beaux Arts d’Anvers et la seconde est diplômée d’une grande école de commerce, ex financière dans une banque d’investissement.
Van Bery était présent à la Fashion Week de Zurich et j’étais là pour découvrir leur collection printemps/été 2012 …










Ensemble, elles redessinent les contours de la féminité d’aujourd’hui, puisent les influences rétro des silhouettes d’antan et les saupoudrent de teintes tendres et coquettes. Pas de nostalgie toutefois pour Van Bery qui adopte tous les codes du confort actuel pour une allure girly sans excès.
La raison première de Van Bery, c'est la robe, ou plutôt la petite robe, de saison, et qui s'adapte à toutes les circonstances, que l'on peut porter de jour avec une veste, un chandail ou en version cocktail avec des talons de couleur et un rouge à lèvres aussi vif qu'aguicheur. Ces robes ont des airs de Lolitas, mais n'enfreignent pas les règles, elles n'ont que des vertus vitaminées ! Van Bery privilégie le souvenir, le rétro mais dépoussiéré. Pour preuve, le vintage est au coeur des recherches de cette marque créée par Berivan Meyer et Marie Tournant, mais il est repensé, actualisé et ne garde rien de trop nostalgique..















Ah qu'il est bon d'être virtuellllllle !



Bonne lecture, cher Padawan de mon coeur qui n'oublira pas de voter pour moi sur la vignette Cosmopolitan, les chapitres 1.8 à 1.12 sont à votre disposition dans la rubrique Roman de ce blog.



A vendredi prochain !!!







vendredi 18 novembre 2011

500, à qui le tour ?



Cliquez ici


500 ?
C’est la moitié de 1000, me dit ma fille.
Ouiiiiiiiiii, je lui réponds avec un long pffffff derrière...

500 ?
Au jeu du compte est bon, c’est ce qu’on obtient avec la combinaison des chiffres suivants : 2.4.3.1.7.5. Je vous laisse chercher. Réponse en fin de rubrique. 

500 ?
C’est cette année-là que débute la campagne des Francs contre les Burgondes. Clovis bat Gondebaud sur l’Ouche près de Dijon grâce à la défection de Godegisil.
Première ligne de Wikipédia sur le chiffre 500 : aujourd'hui, vous êtes plus cultivé qu'hier. "A vous" la question finale-fatale entre Gondebaud ou Godegisil, du jeu Qui veut gagner des millions ?

500 ?
Ah oui, la petite Cinquecento (chinkuéchento avec l’accent) de Fiat, une voiture de fille, ohohoh trop mignonne…


(Alors 500 ?  bon, je vous le dis…)

500 ! 
C’est déjà  le cap franchi du nombre de clics sur la vidéo bettydivine, en une dizaine de jours !
Merci-merci-merci à tous !!!



















Evidemment, ça ne vaut pas les Black Eyed Peas et The Time (Dirty Bit) avec la bagatelle de 162,9 millions de visites sur You Tube. Tout cela force l’humilité et la persévérance mais il faut bien un jour qu'une petite cellule se divise en deux autres petites cellules, qui se divisent elles-même en quatre et ainsi de suite, pour construire un nouveau personnage dans un nouvel monde !
(le nombre de visites sur Dirty Bit augmente de 100 000 chaque jour, je n'arrive plus à mettre mon texte à jour !!! C'est une machine tentaculaire monstrueusement talentueuse ! )

Allez, en attendant de gagner les 162 millions de vues restantes qui me séparent de la célébrité, je retourne à ma culture souche !
Let’s go dancing !










Non, ne réglez pas l'image de votre ordinateur. Les pixels se défont ? j'ai piqué l'idée à Fergie.



YOU...YOU...YOU...YOUUUUU !






Bonne lecture: les chapitres de 1.4 à 1.7 sont à votre disposition dans la rubrique "Roman" de ce blog.

Si des distorsions de police de caractère existent d'un paragraphe à un autre, ce n'est pas une erreur de ma part mais cela relève bien des mystères obscurs de l'informatique et surtout de l'harmonisation des données d'un écran à un autre. Merci d'être indulgent !!!




dimanche 13 novembre 2011

Petit Roman entre amis





Voilà la mise en scène parfaite.
Voilà idéalement comment je vois une présentation réussie pour le lancement d’une produit totalement nouveau…



Je vous l’accorde, cette hypothèse est valable dans un vrai décor en dur, un samedi de foule prise de fièvre acheteuse, une veille de Noël.
Rahrahrohroh !!! le bonheur pour les éditeurs papier !!!

Entre nous, pas besoin de pester dans la file qui mène à la caisse. Grâce au blog, on va procéder autrement…je vais diffuser un lot de chapitres environ chaque week-end. … Oui, toi, petite lectrice cachée derrière l’écran, blottie dans ton bon vieux peignoir en pilou ou dans ce fidèle sweet troué et trop large, tout restera entre nous. Et rien qu’entre nous.
Hahohohiho !!! le bonheur pour les écrivains comme moi !















(Cas de figure, la veille des vacances d’été…c’est tout pareil.)





Le 11.11.11, vous avez pu découvrir le prologue… Quelques mots d’introduction pour la suite, histoire de se mettre en condition !

Le genre

Comédie douce amère, à la limite du fantastique, sur celui « qui croit voir » et qui est « vu à son tour ».

Trois univers (la Femme, la Star, le Sauvage) se succèdent puis s’imbriquent les uns aux autres, pour ne faire plus qu’un au final. Les thèmes abordent la notion de reconnaissance de la femme, les illusions portées sur le vedettariat.... la recherche identitaire à travers un imbroglio d’aventures cocasses.

En toile de fond, des inserts journalistiques sont régulièrement dispensés par la radio Serendip’ News. Le mot « Serendipity » en anglais signifie « démarche qui consiste à trouver quelque chose d'intéressant de façon imprévue, en cherchant autre chose, voire rien de particulier ». Les annonces favorisent une interaction singulière entre actualité et évènements vécus par les personnages. Elles laissent entrevoir par les sujets, parfois décalés, notre mode de vie à venir.
Les bons sentiments finissent par clôturer l’histoire.
Le rôle de Femme bienveillante est universel.
La fin est positive, dynamitée par un rebondissement en fin de roman.

Les personnages.

L’héroïne est Betty. C'est une Bridget Jones, version mère de famille, qui a le sens aigu de la dérision et est en proie à un tas d’interrogations sur son positionnement social. D’ailleurs, son sujet récurrent est sa bataille acide contre les « A », les actives. Elle est touchante, gaffeuse, généreuse. Beaucoup de femmes devraient se reconnaître dans son dédale existentiel, entre mari, carrière professionnelle et enfants.

La Star représente la gloire aveugle, la fuite en avant, l’illusion du bonheur parfait, la solitude extrême du vedettariat. Elle veut tendre vers un retour aux sources et trouve enfin l’Amour sur le chemin d’une réflexion sur sa vie personnelle.

Le personnage Bombyx, papou de son état, joue le rôle du Candide qui observe avec naïveté notre société au travers le prisme déformant d’un portable .
Il parle à la manière d’un personnage d’Astérix, avec dérision et ingénuité. Son langage, truffé d’anachronismes, permet une comparaison sans concessions entre sa société primitive et les excès du monde occidental.

Le disparu Teddy MCT est l’intégrateur négatif, le diable moqueur. Celui qui est à l’origine de la cascade d’événements étranges.

Bonne lecture : le prologue et les 3 premiers chapitres vous attendent dans la partie "Roman" de ce blog.
(J’attends vos réactions sur Facebook)







samedi 12 novembre 2011

11.11.11


Comme j’ai été sacrément plébiscitée par vous tous, je me suis appliquée à vous trouver une surprise supplémentaire au jour J initial,  digne d’un 11.11.11 tout à fait exceptionnel  !

Pour commencer, j’ai fait le ménage avec les Smarties qui traînaient dans les petits recoins du blog. Ce n’est pas parce qu’on est petite nouvelle dans la bloggosphère qu’on est exemptée de ménage ! Et ouiiii, c’est d’un même élan que jour après jour, je réorganise ce blog en fonction des idées de chacune et chacun.
Alors n’hésitez pas à me donner des idées sur Facebook (cliquez sur l’icône en bas à droite) ou à me poser des questions… je ne suis jamais loin du clavier.












Ensuite, j’ai pris le temps de me trouver un petit truc sympa à me mettre sur le dos, histoire d'aguicher un peu l’assistance...







L'offre était tentante mais j'aime bien les lapins. J’ai simplement espéré ne pas tomber nez à nez avec mes enfants … 
Que personne n’en tire de conclusion douteuse, hein !













Le prologue introduit 3 personnages au même moment dans le monde : 
l’héroïne principale Betty, la star Mel et le sauvage Bombyx.
L’aventure commence. 
Retrouvez-là dans la partie "Roman" de ce blog.