Remerciements… à l’univers
L’univers commence par l’immense proximité du quotidien.
Merci à mon mari pour sa patience, pour sa foi
dans mon projet compliqué et languissant dans le temps. Merci pour ses yeux qui
ont brillé à chacune de ses RE-lectures et pour ses encouragements à me lancer
dans l’espace complexe du numérique.
Merci aux enfants pour la source d’inspiration qu’ils m’ont toujours
apportée.
Lorsqu’ils atteindront l’âge adulte,
je leur promets de voir se réveiller derrière chaque mot couché de ce roman,
l’ombre portée d’un immense, illimité, infini, amour à leur égard.
Merci à mon fan club lausannois, merci aux copines dont j’inonde les
boites émail chaque matin avec mes élucubrations personnelles faites de textes
ou de dessins. Merci aux lectrices qui ont alourdi leur sac de plage avec les
350 pages de la première version des tous premiers manuscrits papier, quelle
sacrée amitié !
Merci à cet ami qui m’a mise en relation avec l’Auteur couronnée
simultanément de trois titres littéraires en 2009. Sa critique sans concessions
m’a permis de procéder à d’efficaces corrections, intimement nécessaires…
Merci à Mozart, chartreux ronronnant et bienveillant, parti depuis peu
regagner la poussière d’étoiles afin de répandre mes remerciements… jusqu’au
bout de l’univers.
Et Merci aux personnages dont j’ai piqué l’habit, le statut, le rayonnement international,
la poésie et la force… J’ai nommé dans l’ordre d’arrivée :
George, le lion de la MGM, emprunté pour un vrai rugissement de fanfare
qu’aucune femme normalement constituée ne pourrait émettre.
Peter Sellers, dont j’ai osé peindre la célèbre panthère en vert
pour déjouer l’attention des ayants-droits et éviter d’éventuels droits d’auteur.
Madonna,
en pleine forme botulique, qui ne compte pas arrêter sa
carrière avant ses 80 ans révolus.
Star Wars, qui s’indigne pour de vrai du surnombre de satellites
perdus dans l’espace.
Elton John, qui en réalité déteste les Bichon et préfère les
Yorkshire, plus assortis à sa teinte de cheveux.
Spielberg
qu’on a perdu parmi les figurants de son vaisseau du troisième type.
La
marâtre dans Blanche-Neige, peu commode avec son masque
d’argile alors que son miroir lui promet une beauté immortelle.
Madame
Maboul et Madame Patate, pleines d’affinités communes
depuis que leurs maris s’échangent quelques petites astuces anatomiques.
Les trois
scarabées, délicieuses bestioles égyptiennes déjà reparties
pour le tournage
du prochain film, la
Momie V…
Paris Hilton qui a recouvré ses facultés intellectuelles depuis la fin
de cet ouvrage et qui dépense toujours sans compter jusqu’au bout le la nuit.
Quasimodo,
devenu beau gosse grâce aux progrès de la chirurgie reconstructrice.
Emma Peel, dans Chapeau melon et Bottes de cuir, dont
j’ai piqué la tenue, trop belle, trop moulante, trop sexy.
Le masque Technologics de Daft Punk, source de cauchemars auprès
des enfants depuis que je le porte lors de menues fonctions dans la cuisine.
La Bonne
Fée Silhouetta, juste inventée pour justifier le régime de
l’auteur.
Les All
Blacks, assez surpris de figurer dans une histoire de
« divinité féminine ».
Charming
en beau gosse de plage qui a dû se raser la tête après avoir attrapé les poux
de la petite Alice.
Venus et
Apollon, invariablement ivres au bar Hype avec Dionysos
pour divin tavernier.
Les Men
in Black qui se sont fait piquer incognito leurs lunettes
noires par la femme de ménage.
La Bonne
Fée qui a mis sa robe en crêpe mauve au pressing pour le
prochain casting
et a perdu le jeton…
(zut, zut, zut !)