Le Blog





Préférez manger la tomate plutôt que de me l’envoyer à la figure !
(elle est  riche en lycopène, excellent anti-oxydant et ralentisseur de rides)

Tout commence par une suite de « non ».
Non… Je n’ai pas une tante attachée de presse. Ni un parrain éditeur philanthrope. Ni un arrière grand-père, dernier poilu de guerre. Ni une grand-mère miraculée à Lourdes. Ni un père dictateur déchu. Ni une mère victime d’une prise d’otage. Ni une jeune sœur agressée par un homme politique. Je n’ai pas même un chat jeté dans une poubelle par une infâme mamie anglaise, filmée à son insu…
Rien.
Non, décidément, je n’ai pas de chance dans la vie… d’être ainsi privée d’arguments « bankables » à faire valoir auprès d’un quelconque éditeur. Je suis une personne rondement ordinaire et c’est bien LE cheminement tortueux de la reconnaissance d’un auteur et de ses écrits.


En collant parfaitement à la statistique des 499 romans refusés pour 1 roman retenu, j’ai décidé de déterrer la hache de guerre en donnant corps et vie aux personnages de Betty Divine !






Rugir sur l’autel moderne d’un Blog permet de sortir d’une certaine forme d’isolement. Mon petit fan club lausannois me l’a assez répété : « Sors de ton trou, louloute, et fonce ! ».


Alors j’ai crayonné le papier calque, gommé à foison, recommencé, photoshopé, exploré les modes d’emploi, raté, récidivé, tapé encore du texte, patrouillé les banques d’images, sillonné les blogs, traversé les déserts, griffé la table graphique, sondé les copines, dévoré plein de cochonneries salées…et dessiné, dessiné, dessiné.
Mais je n’ai qu’une chose à déclarer au nom de ma « Blog Révolution » : 

RUHHHAAHHHHH ! VA FALLOIY  ALLER MA GRAND!!!!!!!!!!


Un Blog est devenu un fantastique charivari créatif. C’est une alcôve du Moi, un bric-à-brac d’avis et de partages, un fourre-tout interactif à l’image de nos nouveaux modes de consommation.  


A l’origine, « Betty Divine » est né dans le but de promouvoir UN ROMAN. Il n’en demeure pas moins une expérience à laquelle vous pouvez participer : un livre n’est plus un objet consommé de manière linéaire, appréhendé sagement en tournant les pages de droite à gauche. Un livre est un univers aux connexions transversales, un Rubik’s cube émotionnel, un vaste champ exploratoire où l’on tourne désormais les pages comme on pousse une porte vers l’inconnu…


Comment s’appelle un roman dont la centaine de chapitres serait illustrée ? Comment s’appelle un roman dont chaque chapitre aurait une musique en prélude ? Comment s’appelle un roman dont les premiers chapitres seraient diffusés par un Blog ?


La démarche est inclassable. Pourtant toutes les initiatives sont louables et communément possibles… Il n’existe pas de prédominance papier/web. Ni illustration/texte. Ni musique/silence… Serait-ce la Steve Job attitude qui me pousse à tenter l’aventure ?



J’ai appelé cela un Comed’ebook.