sabineblanchard.1@gmail.com
Un premier roman est un exercice autobiographique « par essence » et sa diffusion Internet, le terrain d’une belle expression narcissique. Ahhhhrrrouiiii, j’avoue tout !
Dans la vraie vie, je suis architecte.
Après mon diplôme obtenu à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint Luc en Belgique, j’ai pratiqué l’urbanisme dans la région parisienne pendant plusieurs années. J’ai dessiné des routes, mené des études d’impact, dessiné des plates bandes à fleurs dans les cités chauves. Puis déménagements et grossesses ont eu raison de mon engagement paysager. J’ai poursuivi le processus « je sème plante récolte » tout au long de ce beau chantier qu’on appelle l’Education des enfants, avec la satisfaction aujourd’hui d’entrevoir notre petit jardin secret… agréablement végétalisé !
.
A ce jour, je réside en Suisse où je dispense des conseils en architecture. C’est fou comme un petit croquis, amené avec pédagogie positive, peut désinhiber une personne à la veille d’un projet dans lequel elle va s’engager pour de longues années. Je partage donc mon temps entre la règle graduée et la plume graphique, fraîchement acquise, pour entreprendre cette nouvelle aventure numérique.
Mon univers évolue résolument dans le 3 D : qu’il s‘agisse de superposition de plans ou de la construction d’un roman, tout se charpente comme un immeuble à étages avec le soucis permanent d’approcher une certaine forme d’équilibre.
Mon univers évolue résolument dans le 3 D : qu’il s‘agisse de superposition de plans ou de la construction d’un roman, tout se charpente comme un immeuble à étages avec le soucis permanent d’approcher une certaine forme d’équilibre.
Comme Betty, j’ai donc bien trois enfants, un mari, un voisin sympa, une peste d’amie...
Et à bien vous le confesser, toutes ressemblances avec les personnages habitant ma vie seraient non fortuites et parfaitement volontaires. En revanche, j’ai agréablement triché sur son âge mais de toute évidence, je précède Betty de quelques unités de temps d’écriture, maturité et recul obligent !
Je râââââle conformément à mes origines gauloises mais du sang belge m’accorde un sens de l’autodérision parfaitement assumé ! La partie la plus chère de mon corps est la première phalange de mon index. Jardinage, corvées d’épluchure, frappe à l’ordinateur et dessins à la palette graphique dépendent de la sollicitation de cette minuscule région du corps…
Certains regardent leur nombril, moi c’est l’extrémité de mon index.
Proposition
J’ai lu énormément sur l’édition participative, sur l’arnaque notoire des éditions à compte d’auteur, sur la bonne volonté d’éditeurs dissidents proposant book camps, forums d’idées… mais aussi sur les auteurs visionnaires prêts à jouer l’interactivité avec ses lecteurs...
Chaque avis me rapproche d’un professionnel du livre. Chaque avis participe à l’élaboration globale de l’œuvre. Chaque avis constitue la preuve que tout peut arriver dans la vie, que les contes de fées existent …
Je suis une « HOME MADE » numérique, une ménagère qui mettrait autant d’amour dans sa quiche vichy que dans son blog issu de produits de la ferme biologique.
Titre
Autrefois, le roman s’appelait « Quand les sacs à mains parleront ». De résonnance « Chick lit », ce titre s’amusait du portable, sonnant et trébuchant des profondeurs du sac à main, totem de la femme actuelle.
Depuis, « Betty Divine » est le fruit du consensus.
Mais je lance officieusement un concours international pour celui qui me proposera le meilleur titre EVER de l’édition participative jamais créé sur internet. J’offre déjà en prélude, mon PC portable, robuste relique des années 2000, en attendant de rêver à un quelconque cachet substantiel pour honorer le deuxième prix, le troisième prix, et nombreux lots de consolation qui pourraient s’ensuivre….!
