vendredi 23 décembre 2011

All I want for Christmas is...









Is YOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUU !




Cliquez ici si vous voulez mieux apprécier la musique


Merci pour vos visites, merci pour votre fidélité !!!


Tout ce que je veux pour Noël, c'est continuer à vous amuser, à ne jamais me prendre au sérieux !
Dans un Gala consacré à François Cluzet, suite au succés du film Intouchables (je suis hélas la dernière au monde à ne pas avoir vu le film...), l'acteur commente 2 phrases:
Une parole de Jacques Brel : 
Le talent, c'est l'envie
Moi, j'ignore tout du reste mais j'ai l'envie.
François Cluzet rajoute une formule du sculpteur Antoine Bourdelle : 
Que c'est bien d'être, mais l'important c'est de devenir.
Et perso, j'adore les histoires de chenille qui se transforme en papillon... je rajoute donc à ces propos: 
Je bloggue donc je suis.





Chers Padawans... de toute conditions, à jupe et à pantalon, je suis toute seule pour animer cette page du
23 Décembre 2011...il semblerait que Poupée soit absente...Alors comme Noël approche, il est temps de regagner nos chaumières familiales pour celles et ceux qui ont la chance d'être entourés... Je vais moi aussi me retirer des écrans radars pendant quelques jours... 








Scoop de la part de Poupée : tapez "let it snow" dans la barre de recherche de Google et regardez la neige tomber... Puis cliquez dans la case "Defrost" pour revenir à une météo plus clémente.








Je vous envoie une petite carte...
Bonnes Fêtes de Noël à tous.

(Vous pouvez signer en bas !!!)





A

A vendredi prochain !!! Votez bien sur la vignette Cosmopolitan, pas la peine de passer par la cheminée pour me faire plaisir !

vendredi 16 décembre 2011

So Christmas !










Cliquez ici pour l'ambiance Noël à Hollywood

Pendant que Michael Bublé vous anesthésie l'esprit d'un hypothétique merveilleux Noël,  avec sa musique mielleuse et au demeurant charmante...IIIIIIIII'mmmmmmmm
dreamiiiiiiiing of a whhhiiiiiitttteee christmaaaaaaaaaassssssss.............
Un truc tremble dans votre poche et vous signifie qu'il faut aller directement à l'essentiel :

" sapin, boule, bonhomme de neige "
( Roule Poupoule !)




                                      Dring Dring...




re-Dring Dring...




re-re-Dring Dring



En effet, Noël amène, comme à chaque fin de décembre, une totale effervescence dans l'agenda, et c'est "sauve qui peut pour optimiser au mieux le temps qui nous sépare de nos objectifs "!
Monsieur a l'idée de bien faire avec un envoi minimaliste depuis son Smartphone, relevant du parfait soucis d'efficacité et toujours motivé d'une grande charité miséricordieuse...Merci à lui...

Au contraire, Madame attaque Noël en fine statège, délégant des ordres de mission bien précis, opérationnelle sur tous les fronts (invitations à envoyer, courses alimentaires avec les caddies façon auto-tamponeuses, liste de cadeaux à honorer, regain de psychologie pour les listes à trou, argenterie à astiquer ou vaisselle en plastique à prévoir, petits fours à surgeler, multiples improvisations à l'égard du mystérieux Père Noël, tenues nouvelles pour chaque soirée, carte de voeux à préméditer).
Vaste chantier donc, mené avec toute la rondeur féminine qu'on lui reconnaît.
AHHH, Merci à elle...

Bon évidemment, certains couacs peuvent arriver dans cette ingéniérie à paillettes.
1) La météo se rapelle toujours à notre bon souvenir...





2) Une Betty type  sous-estime systématiquement la taille du sapin pour lequel elle vient de craquer dans le magasin.






3) Une fois arrivé à la maison, il s'agit de ressortir les décorations de l'année précédente...
Et là, les choses commencent à se corser.

Cliquez ici pour un Noël qui a du mal à démarrer






On se fait un point d'honneur à rivaliser d'originalité avec les fameuses boules de Noël .
On veut une décoration toujours plus présente, quite à porter de ridicules lunettes afin d'augmenter la sensation 3D et faire de votre sapin un évènement multi-sensoriel dont vous espérez secrétement qu'il fera parler de lui dans les chaumières voisines.



Ou alors on tente l'absurde au nom de l'insolite à tout prix: 
-Tiens et si j'accrochais des petites culottes...non...des chaussettes peut-être, non...des gants, des diadèmes...ça brille bien mais c'est trop risqué...Et des chaussures ?...c'est chouette ça, des chaussures... 
et c'est o-ri-gi-nal. 
Le projet est alors analysé sous toutes les coutures, avant validation :





On finit par ne plus savoir quoi y mettre. 
Les boules "faites maison" ne font pas de miracle.
Même la patisserie se rebelle et les Ti' Biscuits se sauvent de peur qu'on les croque à pleines dents...


Vous êtes-vous seulement déjà demandé un jour comment la cohabitation pouvait-être possible entre un policier, une chaussure, un biscuit, un ours, une danseuse, une mini rouge, un taxi, une boule qui a la grosse tête...?
Et si nos boules avaient leur propre vie, leur propre monde, leurs propres échanges... la nuit...ou lorsque vous avez simplement le dos tourné, 
hein ???





Seule   David Vincent Betty Divine les as vus... Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouvera...
Mais nooooon, tout a commencé un certain 11 novembre dernier, au démarrage du blog... 
Betty nous envoie la preuve en image, de mondes parallèles qui peuplent nos vies  !!!
On adorerait y croire... 














Pas le temps cette semaine de vous envoyer une suite au Roman, obligations professionnelles obligent !
Cliquez bien sur la vignette COSMOPOLITAN avant d'éteindre la lumière et je vous souhaite un bon courage pour l'avant Noël (mesurez bien votre sapin avant d'entreprendre de le mettre dans le coffre).
A vendredi prochain !!!!

vendredi 9 décembre 2011

La vérité si je mens


J’ai choisi cette chanson, primo parce qu’il s’agissait de beaux garçons (n’oublions jamais que bettydivine est un blog à caractère... disons sensiblement plus féminin qu'autre chose) (mais jamais sectaire) …Et secundo parce que le chanteur principal avait une voix Pumped up à l'hélium à souhait, idéale pour annoncer le sujet de chimie de la semaine :
LES LEURRES…dont nous sommes victimes chaque jour, avec ou sans consentement  !

Regardez cette excellente vidéo relatant des montages prodigués sur les plateaux de tournage de nos séries préférées (Heroes, Ugly Betty (non pas moi, l'autre)...). Il est vrai que nous ne voyons trainer ni morceau de scotch, ni ombre maladroite, ni fils en nylon pendouiller...  L'ensemble est absolument remarquable :





En revanche, ce qui a l'art de nous agacer, c'est la manipulation Photoshop qui rend les figures de magazine trop irréelles...
et ééénnnerrrvantes de par-fai-ti-tu-de !
Les femmes y sont "Barbie" : trop belles, lisses, laquées, lustrées, porcelaineuses ...
Du coup, à nouveau elles en deviennent... trop chimiques.

                                                                            (dessin extrait du Roman Betty Divine, chapitre 26 Psyché Rock)





Moi même j'use d'astuces dans une douce schizophrénie de bloggeuse hebdomadaire.
Et je me suis même offert le luxe d'avoir plusieurs formats pour m'exprimer ou me cacher derrière quelques traits de palette graphique, selon la teneur de mes revendications.  

Voyez, Poupée... Elle  se fond dans de savants trucages, pour servir la dérision au regard de nos vies, toujours sérieuses, trop graves. Sur la photo, je l'ai piquée dans une boule de patafix sur la table de la cuisine. La séance photoshop Element 9 a fait le reste.





Puis il y a la version papier glacé : mon autoportrait en toute complaisance…
Ligne claire, le teint lisse Pantone rose perle, le rouge à lèvre flatteur…le brushing gonflant. Les chaussures dernier cri, "empruntées"  aux magazines de mode. Le régime coca light. La taille brindille. L'humeur toujours égale. L'air assuré sans y avoir l'air.
Bah au fond, du chimique aussi...




Inspirée de la vraie sabine, dans une vraie maison, avec des murs qui ne s’envolent pas si le loup devait arriver, avec des lunettes pour palier la presbytie,  avec la rage de rajouter une bougie à chaque anniversaire….et des rides bio après chaque été,  avec une vraie intendance à assurer chaque soir, avec du vrai poil de lapin tout doux à caresser, avec un vrai petit coeur tout mou à l'intérieur, et des morceaux de sentiments dedans.





Rappel de la définition d'un blog :
Un blog ou un cybercarnet est un type de site Web. Comme son étymologie l'indique (web log signifie journal de bord sur le web en anglais), un blog est censé contenir régulièrement de nouveaux billets, c'est-à-dire des notes ou des articles agglomérés au fil du temps sur un sujet donné. Défini souvent comme un site personnel, il s’agit d’un espace individuel d’expression, créé pour donner la parole à tous les internautes.

Hein, quoi ? "créé pour donner la parole à tous les internautes".
Oui, parce que je parle, je parle, je parle mais au fond, je ne connais pas votre avis, cher Padawan ...
Et  facebook  ne semble pas être votre lieu d'expression favori...alors je vais vous proposer une adresse pour m'écrire plein de mots doux-positifs au sujet de mon cybercarnet dans ma cyberboite sur mon cyberRoman et sur mes cyberbillets !
(non ce n'est pas une boîte de mouchoirs mais une boîte à émails)


                                                                 sabineb@bluewin.ch                                           





Bon maintenant, on va résumer la situation avec un certain nombre d'affirmations au nom de la transparence à outrance, du bio à toute sauce...
Et le détecteur de mensonge va se faire un plaisir d'analyser par un OUI ou un NON, la véracité des faits rapportés.


- J'aime être en poil............................. OUI  (poils de lapin)
- Je mange du lapin aux olives........... FAUX (seulement les olives, question d'éthique)


- J'ai 28 amis "Fan" sur facebook........ OUI  (je casse le compteur, Mark Zuckerberg planche sur mon cas)
- J'ai 28 amis "Fan" dans la vie ........... MAIS NON  (heureusement bien plussssss).

- Je prétends porter des bottes rock'en roll à clous...........................VRAI
- Elles ont été achetées chez Hermes, un jour d'ivresse acheteuse.... FAUX  (bon, on peut rêver)

- Je joue à la poupée pour des raisons strictement professionnelles........ JOKER 
- J'ai renoncé à photoshoper ma propre photo............................................ Re-JOKER (bahhhhh, personne n'est parfait)  

- J'ai gagné un triple A à la force de la baguette graphique, 
   Assurance, Arrogance, Amusement !.........VRAI de VRAI
Tous les pays d'Europe vont garder leur triple AAA...........PAS CERTAIN DU TOUT

Dans la vie de bloggeuse, il faut persévérer ........................................... VRAI
- En cas de doutes, il faut partir en courant dans le sens opposé de l'ordinateur... JAMAIS

- 750 vues comptabilisées pour le clip "Lovely Betty in best stop motion ever"................. VRAI
- Des regrets stratégiques? le clip aurait pû s'appeller "Comment découper le lapin Betty en 10 leçons" ........... JOKER (et j'aurais fait le buzz avec 10 000 vues, vouiii)

- 5200 pages vues en un mois d'existence selon les statistiques............VRAI
- 170 millions de visites attendues pour gratter les Black Eyed Peas dans le message "A qui le tour".................BULLSHIT , JOKER, FAUX VRAI FAUX  (bah nonnn, ils sont trop forts!)

- J'aimerais votre avis sur le blog............VRAI
- Tous vos avis........................................... JOKER (que les gentils)




Conclusion:
Nous les filles, on aime bien brouiller les pistes...
Alors un conseil, faites de votre mieux. Et si vous doutez de ne pas pouvoir être aussi authentique que désiré, déculpabilisez en ouvrant un paquet de fraises Tagada ...

C'est bon aussi le "chimiquement correct".







Allez... schronch...c'est le habiro fou qui m'agresse...schronch...je voulais vous dire...
Votez bien consciencieusement sur la vignette Cosmopolitan, le père Noël vous le rendra...et à Vendredi prochain !!!  

Les chapitres 1.17 à 1.18 sont à votre disposition dans la rubrique Roman de ce blog. 


                                                                                                                                                                                             




vendredi 2 décembre 2011

Un certain Bettython











Ou la chronique d’une héroïne ordinaire...



                                                                               ( dessin extrait du Roman, chapitre 48, Technologic )

Allons bon, tous les effets amusants du Blog qui égrènent avec une étrangeté certaine le fleuve paisible de mon existence ne doivent pas me faire oublier l’estampille « mère ouvrière» qui m’astreint, telle une brave génératrice nucléaire, à un rendement syndical minimum :
Faire les courses. Lire la consigne. Décongeler. Chauffer. Eplucher. Débiter. Saler. Poivrer. Cuire. Goûter. Nourrir. Servir. Débarrasser. Jeter les restes. Ranger. Sourire niaisement. Prendre le panier de linge. Trier le linge. Remplir le tambour. Appuyer sur la bonne touche. Vider le tambour. Pendre le linge. 
Puis toujours recommencer. Analyser le contenu du frigo. Préchauffer. Cuire. Détailler. Saler. Poivrer. Décorer. Servir. Sourire. Débarrasser. Jeter les restes.
Vider la poubelle.


TECHNOLOGIC ?


Il est certain que SI nous devions comptabiliser nos gestes, nous perdrions toutes assez vite une certaine spontanéité dans le coeur de l'ouvrage maternel.

(Extrait du Roman : chapitre 36, Antimatière)
"Notes prises de travers dans mon cahier à lignes droites :
Calcul rapide des états de service de super Nova for Ever.
A) Avec une moyenne de 22 allers et 22 retours par semaine, sur 40 semaines soient 1740 conduites par an et environ 15 000 conduites depuis leur scolarité. Comptons une petite moyenne de 10 km par déplacement. Cela fait la bagatelle de 150 000 km parcourus pour Junior, Juniorette et Majorette, rien que pour les voir jouer au tennis, au théâtre, à la patinoire et j’en passe. British Airways n’en propose pas autant avec sa Top miles, grand voyageur !
B) Comptons un modeste quart d’heure par conduite, soient toujours 3750 heures de ma vie à attendre que le feu passe au vert, à n’écraser personne et enfin à claquer un million de fois la portière, sans bout d’index dedans.
Idem au niveau des repas. Une moyenne de 10 par semaine, fois 52 par an, fois 10 ans : 5200 pour une moyenne très moyenne de 4,5 personnes. Imaginez alors une grosse ville que vous nourrissez d’un coup de louche, un soir de Noël à la soupe populaire avec votre vaillant petit dos."


 REALLY  HEROISTIC ?

                                                                                                     ( dessin extrait du Roman, chapitre 36, L'Antimatière )




Je suis toujours édifiée du nombre de spots publicitaires dont nous sommes la cible, face à notre écran cathodique, aux grandes heures d’affluences . S’il fallait y voir un fil conducteur, on y verrait l’histoire d’une fille ordinaire, taillée dans une brindille, un peu  comme nous, les dents ultra blanches, la permanente soudée à l’extrait de cornichon sauvage. Elle est gantée de rose fluo et toujours rayonnante de bonheur à l’idée de nettoyer les plats en sauce. Bonne mine dit ensuite qu’elle se moque des rides mais se fâche tout rouge quand son tee-shirt est taché de mélisse. Doux jésus, le téléphone portable est heureusement étanche en toutes circonstances, même si junior le prend pour hochet quand maman change ses couches. De toute façon, si bébé casse, elle est bien assurée . C’est écrit en tout petit, en bas du contrat d’assurance.
Puis observons les comportements alimentaires anarchiques de la brindille :
Mademoiselle savoure du Bacon aux chandelles. Le lendemain, elle pique le pudding de sa copine dans la salle de gym, goutte le jus d’orange d’un inconnu dans la rue, a des orgasmes avec les produits laitiers tout en trempant son doigt tout entier dans la mayonnaise et doit compenser tout ça en buvant toujours de l’eau à la bouteille. Pourvu qu’on la voit de profil.
Celle-là même se promène presque nue en faisant son repassage ( comme moi, souvent) et on finit par s’étonner de la facture d’électricité.
Je m’insurge contre super Blanche neige, pure légende fabriquée de toutes pièces par les propagateurs du féminisme primaire. Organisons plutôt un « mini télé charité » pour financer une sorte de ministère sur la femme nourricière… genre de Super Cabinet ou l’on plancherait en première session sur d’autres terminologies que la biblique expression « mère au foyer ».

Prononçons tout haut, pour voir ce qu'une revalorisation verbale ferait au téléphone :   
_ Pourrais-je parler, s-il vous plait, à l’Ingénieure Familiale en charge des dossiers domestiques ? 
Essayons la technique Titanic :
_Madame la Capitaine de Vaisseau serait-elle disposée à présider le repas, près du hublot bien sûr ? 
Plus cosmique, on trouve :
_ Supere Nova a encore frappé, elle laisse derrière elle un rai de diamants poudrée d’or… 
Plus terroir, il y a :
 _Du rififi à la dernière tablée dominicale. La Managere Miraculeuse a bluffé
l’ assistance avec son pâté en croûte…
De « Sans » travail nous passerions à « Cent » travail dans les pointillés malingres de la fiche familiale. Au même moment, certaines expressions comme « la Femme au pot au lait, Miss multi-tâches ou Madame propre » seraient définitivement abolis au premier vote à mains levées …et manucurées d’une parité bien assise au parlement.



TOPIC SO DRAMATISTIC ?

Mais non...pas si dramatique du tout.
Au contraire, la vie est belle quand on peut la croquer à pleines dents, avec cette chance d'avoir un corps qui répond aux commandes.
Passé ce petit esclandre personnel, mobilisons-nous pour autre chose que notre pauvre condition humaine de SUPER VALIDE. Et que ferions nous de nos journées si nous n'avions personne à envelopper avec nos grandes ailes protectrices ?…Quel bonheur de dépenser autant d'énergie avec une autonomie si naturelle à nos yeux et pourtant affreusement inaccessible pour d'autres.
J'en viens à vous parler du rendez-vous Téléthon 2011. Bougeons-nous, surpassons-nous,  dépassons-nous pour les épreuves proposées.
Donnons au 3637 depuis la France.
Donnons au 0800 850 860 depuis la Suisse.











                                                                                                           (dessin extrait du Roman, chapitre 57, Le Haka )




OPTIMISTIC ?
  
De toutes façons, je suis de toutes les causes...Le cancer du sein, le Poppy du souvenir militaire, la journée mondiale du Sida hier, le Téléthon aujourd'hui ... à fond !
Parce que vous y voyez un problème, vous ?
Un truc qui cloche ?

Ah ouiiiii  la moustache !!!
C'est le mouvement des "Movember" qui s'est terminé mercredi dernier . Les hommes se laissent pousser la moustache le temps du mois de Novembre pour mettre l'accent sur la recherche médicale contre le cancer de la prostate, le saviez-vous ?
http://www.movember.com/

Je vous le dis : l'être humain est profondément empathique.  Restos du coeur, Secours Catholique, donations pour tsunamis, tremblements de terre, innondations etc...nous sommes tous concernés par la détresse des autres. 
Il reste des espaces de générosité en dépit des crises, en dépit de LA CRISE dont on nous accable tous les jours en ce moment... Il existe des espaces de courage et de dignité. C'est notre liberté de pensée qui est en jeu. Rien ne pourra nous priver de cette qualité de coeur !!!


"Créer, c'est résister .
Résister, c'est créer"
( Stéphane Hessel, "Indignez-vous".)


THAT's FANTASTIC  !!!!





Chers Padawans, après cette envolée lyrique, ce petit souffle d'espoir sur nos esprits courbes, je vous rappelle que les chapitres 1.12 à 1.16 sont à votre disposition dans la rubrique Roman de ce blog.

"A vot'bon coeur" pour un petit clic quotidien sur la vignette Cosmopolitan, n'oubliez pas !!! Grâce à vous je suis en première page alors je compte sur vous, chers padawans de mon coeur, pour les jours à venir.
Et je vous embrasse en douceur, débarrassée de ma moustache qui pique !

 
A vendredi prochain !

vendredi 25 novembre 2011

Parlons Femme, parlons Mode










Lana del Rey, chanson d’une très très jolie poupée…



Nous les filles, on a toutes au moins une fois joué à la poupée.
Habiller. Déshabiller. Rhabiller. Découper. Superposer. Bricoler des trucs…parfois improbables. Il arrive même que par mélange des genres, on se soit créé un style, très personnel, voire avant-gardiste :



Passé ces balbutiements, on apprend à associer les couleurs, à comprendre l’harmonie des formes et des matières. On appréhende la simplicité. Les mamans se rassurent, le goût pour la mode commence à venir :




Puis arrive l’adolescence. Les jeunes filles sont vite rattrapée par les diktats du look.
« Talk to your daughter before the beauty industry does » est un clip édifiant sur la course effrénée à la perfection, imposée par la publicité omniprésente :




Quelques années plus tard, on s’installe dans notre vie de femme.
Parfois les choses ne se révèlent pas aussi facilement que prévu. Avec le temps qui passe, le travail, la famille, le désir d’élégance vient à s’estomper. Il arrive qu’on se complaise dans une forme d’imposture. On enfante, on s’assagit, on opte pour le camouflage, on n’arrive plus à se retrouver dans le miroir.

Extrait du roman: Betty doit trouver une robe en urgence dans sa garde robe. C’est la panique pour cette inconditionnelle du bleu de travail…
Il y a des obligations qui vous piègent dans votre dressing, tel un safari couture dans une jungle hostile : l’empilement de combinaisons de travail est de toute évidence une contribution engagée à une forme d’art contemporain. L’absence de soierie, l’évitement au velours, l’allergie simulée aux lainages chics témoignent de mon renoncement évident aux efforts vestimentaires. Faudrait-il que je lâche la corne dure du treillis pour la transparence du gaz, du tulle, de la dentelle. L’écriture se charge de ma fragilité et non l’habit. Ne sommes-nous pas toutes à  la recherche d’une robe claire obscure, bavarde et muette, souple comme le néoprène, et puissante comme l’acier. Une robe reproductible à l’infini comme autant de jours qui passent, jetable et recyclable, superposable comme les états d’âme, criarde pour les sourdes et percluse de boulons pour les aveugles, un robe soutane et guêpière, enveloppante comme un paquet cadeau, mais blindé comme le coffre d’une banque.
Une robe qui dévoile sans trahir ?


Une robe ?
Il n’est pas toujours simple de trouver sa véritable identité en terme d’image. Heureusement les stylistes sont là pour remédier à notre errance vestimentaire ou simplement à nous éclairer dans notre recherche identitaire !


Je vais vous parler de mes amies Berivan et Marie, et de leur très jolie marque Van Bery.
La première est créatrice diplômée de l’Académie des Beaux Arts d’Anvers et la seconde est diplômée d’une grande école de commerce, ex financière dans une banque d’investissement.
Van Bery était présent à la Fashion Week de Zurich et j’étais là pour découvrir leur collection printemps/été 2012 …










Ensemble, elles redessinent les contours de la féminité d’aujourd’hui, puisent les influences rétro des silhouettes d’antan et les saupoudrent de teintes tendres et coquettes. Pas de nostalgie toutefois pour Van Bery qui adopte tous les codes du confort actuel pour une allure girly sans excès.
La raison première de Van Bery, c'est la robe, ou plutôt la petite robe, de saison, et qui s'adapte à toutes les circonstances, que l'on peut porter de jour avec une veste, un chandail ou en version cocktail avec des talons de couleur et un rouge à lèvres aussi vif qu'aguicheur. Ces robes ont des airs de Lolitas, mais n'enfreignent pas les règles, elles n'ont que des vertus vitaminées ! Van Bery privilégie le souvenir, le rétro mais dépoussiéré. Pour preuve, le vintage est au coeur des recherches de cette marque créée par Berivan Meyer et Marie Tournant, mais il est repensé, actualisé et ne garde rien de trop nostalgique..















Ah qu'il est bon d'être virtuellllllle !



Bonne lecture, cher Padawan de mon coeur qui n'oublira pas de voter pour moi sur la vignette Cosmopolitan, les chapitres 1.8 à 1.12 sont à votre disposition dans la rubrique Roman de ce blog.



A vendredi prochain !!!